Les patients atteints de cancer ont très fréquemment un déconditionnement physique (diminution des capacités respiratoires et musculaires) aboutissant à une nette diminution de leur activité physique et donc de leur qualité de vie avec une augmentation de la fatigue.
Or de nombreuses études mettent en avant l’intérêt de l’exercice physique en prévention des récidives et en amélioration de la qualité de vie.
On constate par ailleurs que plus l’activité physique est initiée tôt plus ses effets seront bénéfiques sur le patient. C’est également vrai si elle est maintenue dans la durée. Même une pratique de faible niveau constitue un acquis par rapport à l’état sédentaire.
C’est donc sur la base du rapport «Bénéfices de l’activité physique pendant et après un cancer», publié en 2017, que l’INCa préconise l’intégration de la pratique physique dans le « panier de soins oncologiques de support ».
Le rapport de l’INCa détaille les quelques contre indications et guide les médecins dans la prescription de cette activité physique.
Avoir plus de détails sur les bénéfices ou les contre-indications sur le site de l’INCa (Institut national du cancer)
Télécharger la synthèse du rapport